Mammoet invite les petits ports à anticiper l’intégration de FPSO
Publié le 03/06/2021 11:03 | Mis à jour le 03/06/2021 21:24
De petits ports et chantiers latino-américains et africains seront nécessaires à l’intégration des futures unités de production, stockage et déchargement (FPSO) et devront donc y être adaptés, souligne le néerlandais Mammoet dans une analyse.
À l’origine de ce besoin : le nombre important de FPSO qui devraient être construits dans les prochaines années, qui satureront les capacités des chantiers spécialisés, et les exigences en matière de contenu local dans les pays producteurs d’hydrocarbures.
Le recours à de petits ports et chantiers soulèvera toutefois plusieurs défis. Peu d’entre eux disposent des capacités nécessaires pour stocker et lever les modules volumineux et lourds, qui dépassent régulièrement les 3 000 tonnes, et même les 5 000 tonnes dans le cas d’unités de liquéfaction (FLNG). Compte tenu de plus faibles profondeurs d’eau, des grues flottantes seront nécessaires afin d’intégrer les modules lourds au large plutôt qu’à quai.
Autre difficulté : les petits chantiers locaux manquent de salariés qualifiés pour mener à bien les travaux d’intégration. Mammoet les invite donc à se préparer aux futurs besoins d’intégration de FPSO, en particulier en se dotant de moyens de levage lourds, qui présentent un avantage supplémentaire : leur portée permet d’exercer la pression au sol (20 à 28 tonnes/m2 dans le cas du levage de modules lourds), loin des bords de quai plus fragiles.
Carole LANZI

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