Bruno31 a écrit:
Salut,
Lors d'une vente aux enchères, la société de vente à t elle le droit de monter artificiellement le prix d'un objet (fausse offre durant la vente) pour tenter de le vendre plus chère ?
Après quelques recherches
Source Wikipédia :
"
Enchères fictives[modifier | modifier le code]
Les enchères fictives, appelée aussi "bourrage", est une atteinte au droit des acquéreurs. Elle consiste pour un commissaire priseur lors d'une vente à faire monter le prix d'un bien entre un acheteur réel et un ou plusieurs acheteurs fictifs, ou à faire monter le prix entre uniquement des personnes fictives. Cette pratique ancienne trouve différentes justifications. La première est de vouloir lutter contre la pratique de la "Révision". Pour autant cette justification est très régulièrement contestée par les acheteurs témoins de cette pratique d'enchère fictives déloyale systématisés dans de nombreux hôtel de ventes. Les commissaires priseurs usant de cette pratique font , entre autres, usage d'enchérisseurs fictifs par téléphone2. Il y a également l'expression "C'est pris à la table à X €, en voulez-vous", signifiant que le commissaire priseur joue à la fois le rôle d'adjudicateur et de commissionnaires ayant eu une offre d'achat avant la vente par un ou plusieurs acheteurs fictifs. L'opérateur peut également faire semblant d'observer des signes dans la salles, les clients étant placés face au commissaires, il est difficile pour ceux-ci de savoir si un enchérisseur a réellement fait un geste. La législation varie d'un État à l'autre. Pour autant, cette pratique reste très largement autorisés par les autorités. La jurisprudence est très clémente et donne raison à l'opérateur. Par exemple, concernant la vente d’une œuvre de Max Ernst, le jugement a retenu que le commissaire-priseur "qui a implicitement reconnu avoir recours à des tiers connus pour animer les enchères, était, vis-à-vis des acquéreurs, libre d’adopter l’attitude la plus conforme aux intérêts de son client, et de déterminer conformément à son mandat si les enchères étaient suffisantes"3."
Comme quoi c'est pas possible de faire de vrais bonnes affaires...