Bunker de l’ancienne maternité de La Rochelle : pourquoi il sera détruit vendredi
A La Une / La Rochelle /
Publié le 23/02/2017 à 16h55. Mis à jour à 17h00.
http://www.sudouest.fr/2017/02/23/bunke ... 7-1391.phpVendredi 17 mars, le bunker situé dans l’ancienne maternité rochelaise, en coeur de ville, sera détruit. Oui mais comment ? Explications depuis le départ
Comment démolir un bunker de la Deuxième Guerre mondiale, situé en plein centre historique, à quelques mètres des maisons ? Epineuse question qui s’est posée à la Ville de La Rochelle ainsi qu’à la préfecture de la Charente-Maritime depuis que Bouygues Immobilier et Espace Investissement veulent construire en lieu et place de ce monument 124 logements.
Construit par les Allemands en 1941, ce bunker a servi à abriter l’organisation Todt pendant la guerre. Cet abri de béton de 220 mètres carrés pouvait accueillir jusqu’à 150 personnes.
Où est situé ce bunker ?
Implanté en plein secteur sauvegardé, le bunker est encerclé de dizaines de maisons datant parfois de plusieurs siècles et bâti sur un sol mouvant. Il est très exactement situé dans la cour de l’ancienne maternité, rue Bonpland.
Des précédents à La Rochelle
Ce n’est pas la première fois que la Ville se voit contrainte de supprimer un de ces mastodontes de béton. Six bunkers au total avaient été détruits sur l’ancienne caserne Mangin, boulevard Cognehors, en vue de différents programmes immobiliers. L’opération était sensible mais on était en retrait du centre historique.
Comment ils ont fait pour détruire les autres bunkers ?
À Mangin, en 2005, c’est la méthode du tir hydraulique qui avait été retenue. Il s’agissait d’injecter de l’eau à l’intérieur du bunker et de poser des charges explosives. Dans ce cas, une déflagration se produit. On voit alors le bâtiment se pulvériser sur lui-même en mille morceaux.
Quelle méthode de destruction pour le bunker de la maternité ?
Contrairement à l’hypothèse qui avait été envisagée dans un premier temps, ce ne sera pas de la mousse expansive qui sera utilisée pour désagréger ce vestige de la Seconde Guerre mondiale, mais des tirs d’explosifs. L’enjeu de cette opération à haut risque : ne pas faire de dégâts collatéraux sur les bâtiments. L’opération sera confiée aux artificiers de la société Avenir destruction. Le jour du tir, un périmètre de 50 mètres autour du site sera dressé pour interdire toute circulation.
Le jour J approche
Les premiers engins sont arrivés en janvier. Une entreprise se charge de vider l’ancienne maternité de tout ce qu’elle contient encore. Et depuis lundi, la dalle de béton armé épaisse de 2,5 m qui recouvre le bunker est perforée. Il y a 73 trous d’1,5 m de profond à réaliser. C’est là que sera glissé le C4, un explosif civil et militaire d’usage courant chez les démolisseurs. Le matin du 17 mars, les pains de plastique seront reliés les uns aux autres - « c’est là que le risque est le plus fort » - avant l’explosion. Dans le voisinage, on n’entendra qu’une seule détonation. Mais en fait, c’est une série d’explosions, séparées de quelques millièmes de seconde, qui est organisée pour réduire l’onde de choc au maximum et protéger les immeubles autour.
Des précédents à La Rochelle
Ce n’est pas la première fois que la Ville se voit contrainte de supprimer un de ces mastodontes de béton. Six bunkers au total avaient été détruits sur l’ancienne caserne Mangin, boulevard Cognehors, en vue de différents programmes immobiliers. L’opération était sensible mais on était en retrait du centre historique.
Comment ils ont fait pour détruire les autres bunkers ?
À Mangin, en 2005, c’est la méthode du tir hydraulique qui avait été retenue. Il s’agissait d’injecter de l’eau à l’intérieur du bunker et de poser des charges explosives. Dans ce cas, une déflagration se produit. On voit alors le bâtiment se pulvériser sur lui-même en mille morceaux.
Quelle méthode de destruction pour le bunker de la maternité ?
Contrairement à l’hypothèse qui avait été envisagée dans un premier temps, ce ne sera pas de la mousse expansive qui sera utilisée pour désagréger ce vestige de la Seconde Guerre mondiale, mais des tirs d’explosifs. L’enjeu de cette opération à haut risque : ne pas faire de dégâts collatéraux sur les bâtiments. L’opération sera confiée aux artificiers de la société Avenir destruction. Le jour du tir, un périmètre de 50 mètres autour du site sera dressé pour interdire toute circulation.
Le jour J approche
Les premiers engins sont arrivés en janvier. Une entreprise se charge de vider l’ancienne maternité de tout ce qu’elle contient encore. Et depuis lundi, la dalle de béton armé épaisse de 2,5 m qui recouvre le bunker est perforée. Il y a 73 trous d’1,5 m de profond à réaliser. C’est là que sera glissé le C4, un explosif civil et militaire d’usage courant chez les démolisseurs. Le matin du 17 mars, les pains de plastique seront reliés les uns aux autres - « c’est là que le risque est le plus fort » - avant l’explosion. Dans le voisinage, on n’entendra qu’une seule détonation. Mais en fait, c’est une série d’explosions, séparées de quelques millièmes de seconde, qui est organisée pour réduire l’onde de choc au maximum et protéger les immeubles autour.
La Rochelle : le plasticage du bunker de la rue Bonpland se précise
A La Une / La Rochelle /
Publié le 23/02/2017 à 8h24. Mis à jour à 8h36 par Alain Babaud.
http://www.sudouest.fr/2017/02/23/le-pl ... article%5DLe plan de destruction du blockhaus et de sécurisation du quartier a été dévoilé aux riverains, mardi
L’ambiance n’était pas à proprement parler « explosive », mardi soir, salle de l’Arsenal où le groupe Bouygues Immobilier tenait une réunion publique d’information des riverains du secteur de la rue Bonpland, en plein cœur de La Rochelle. Mais il s’en serait fallu de peu pour allumer la mèche de la révolte. Environ 80 personnes ont en effet assisté à la présentation du déroulement de la journée du vendredi 17 mars au cours de laquelle le blockhaus de l’ancienne maternité de l’hôpital sera détruit à l’explosif, dans le cadre du projet d’aménagement de 124 logements, en collaboration avec Espace Investissement, sur ce site très urbain. Les représentants du promoteur et d’Avenir Déconstruction, en charge de raser le bunker hérité de la Seconde Guerre mondiale, se sont…