Photos TP

Razel-Bec décroche un marché au Cameroun
L’annonce est tombée au début du mois de janvier 2016 : Razel-Bec a remporté les travaux de construction d’un canal de drainage sur le Mfoundi aval à Yaoundé (Cameroun).
Les travaux portent sur le recalibrage et le bétonnage du canal du Mfoundi sur 5 km de long, réalisés partiellement en section trapézoïdale avec une ouverture de 15 à 18 mètres et des talus de H3/V2 et, pour une autre partie, en section rectangulaire, afin de diminuer l’emprise globale du canal là où se posent des problèmes d’occupation du sol.

Le canal du Mfoundi évacue les eaux pluviales du bassin versant central de Yaoundé. Pendant un orage, le niveau des eaux peut monter de plusieurs mètres en quelques heures. La gestion des crues sera donc une donnée essentielle pour le bon avancement des travaux prévus sur 36 mois.

Le projet planifie aussi l’aménagement de 30 hectares en espaces verts le long du canal, ainsi que la réalisation d’une route revêtue en rive. Les canaux seront dotés de voies de service latérales de 7 mètres de largeur avec deux trottoirs de 1,5 mètre chacun. Le maître d’ouvrage est représenté par la Communauté Urbaine de Yaoundé tandis que le financement est géré par l’AFD (Agence Française de Développement).

Le chantier en quelques chiffres :

- Déblais mis en dépôt : 422 000 m3
- Remblais d’emprunt : 530 000 m3
- Béton à mettre en œuvre : 64 397 m3
- Aciers nécessaires : 3 000 tonnes
- Engazonnement en plaques : 284 000 m²

En photo : Razel-Bec a remporté les travaux de construction d’un canal de drainage sur le Mfoundi aval à Yaoundé au Cameroun. © DR.
Par MC, le 27/01/16
http://www.constructioncayola.com/terra ... meroun.php

peut être l'occasion de revoir un bon reportage de Krys comme
viewtopic.php?f=58&t=15441

Port de Marseille : record de bétonnage pour Bouygues

Par F.P., le 19 mai 2016
Dans le cadre de l’élargissement de 50 m de la passe nord du Grand Port Maritime de Marseille, Bouygues TP Régions France réalise plusieurs caissons en béton monumentaux qui serviront de digues du futur projet. L’exploit tenu par l’entreprise a consisté à couler dans une cale sèche, une 1ère élévation de voile de 11 m de trois caissons bilobés de 22 m de hauteur et de 30 m de large et cela en une semaine pour chaque élévation.

L’objectif du Grand Port de Marseille est de faciliter et de sécuriser l’accès des plus grands paquebots de croisière en escale à Marseille, même par gros...
http://www.constructioncayola.com/infra ... uygues.php

Sennebogen sur le chantier d’élargissement de la passe nord du Grand Port Maritime de Marseille

Sur le Grand Port Maritime de Marseille, les travaux d’élargissement de la passe nord battent leur plein. Lorsqu’ils seront terminés, les navires de grand gabarit pourront accéder à la rade. Le chantier consiste à détruire une partie de la digue puis à reconstruire une nouvelle tête de digue. Pour compenser une exposition plus marquée à la houle, la digue du large est prolongée. Une des entreprises du groupement chargé des travaux utilise une pelle de manutention industrielle Sennebogen pour charger et décharger les enrochements, les stocker et les acheminer sur les zones d’activité. Une machine performante et rapide, fiable et précise, souligne le constructeur. Cette dernière caractéristique n’a pas échappé aux opérateurs. « Avec la pelle Sennebogen, nous avons un outil qui permet de positionner nos charges précisément et rapidement, y compris à grande portée. Les mouvements sont très souples, et nous n’avons pas besoin de déplacer la machine très fréquemment comme nous devons le faire avec une excavatrice traditionnelle. Une grande précision de mouvement, même à grande portée La zone de travail est beaucoup plus vaste qu’avec une machine de travaux publics », témoigne l’un d’eux. La grande portée de cette pelle de manutention industrielle est également appréciée. Sur la passe nord, elle a permis de monter des cordons pour stocker les enrochements avant leur utilisation ou leur évacuation. Le conducteur précise : « Nous avons une cabine élévatrice qui nous permet de travailler en toute sécurité lorsque nous montons notre cordon de stockage. A plus de 3 mètres du sol, nous pouvons voir toute la zone d’évolution de la machine, surveiller l’intérieur des bennes lorsque nous chargeons des camions ou voir le fond de la cale des barges qui opèrent au large ».

J.D
http://www.chantiersdefrance.fr/article ... marseille/

Le port de Marseille achève deux chantiers majeurs pour son avenir
Rémy Mario (Bureau de Marseille du Moniteur) - LE MONITEUR.FR - Publié le 30/06/16 à 10h37

L’élargissement de la passe nord et la remise en état de la forme 10 permettent d’adapter les infrastructures des bassins de Marseille à l’augmentation de la taille des navires et aux besoins de la réparation navale. Mais le chantier du nouveau bateau-porte de la forme 10 a rencontré de sérieuses difficultés…

© Grand Port Maritime de Marseille - Les trois caissons qui vont former les extrémités des digues de Saumaty et du Large ont été coulés en continu avec des coffrages glissants dans la forme 10.

Pour la première fois depuis le début des travaux de rénovation, la forme 10 -destinée à la réparation et à l’entretien des navires- des bassins de Marseille a été remise en eau, afin de permettre la mise en flottaison du nouveau bateau-porte et de trois caissons également réalisés à l’intérieur de cette infrastructure. Ces caissons sont destinés à reconstituer les extrémités de la digue du Large et de la digue de Saumaty, dans le cadre du chantier de l’élargissement de la passe nord (32,7 millions d’euros). Ils doivent permettre de retrouver les mêmes conditions de protection du plan d’eau qu’avant les travaux de raccourcissement des digues de Mourepiane et Saumaty.

Pour les travaux sur la forme 10 (budget total de 31,1 millions d’euros), alors que sa rénovation devrait être achevée à l’automne 2015 avec la mise en œuvre d’un nouveau bateau-porte, celle-ci doit, pour l’heure, encore utiliser le bateau de porte de 1975, construit à sa création. En cause: de sérieux incidents techniques survenus pendant la mise en précontrainte des câbles verticaux de l’ouvrage, en mars 2015. Ils ont entraîné la mise à l’arrêt du chantier de précontrainte, plusieurs mois de diagnostics et d’expertise par le groupement piloté par Spie batignolles et par le GPMM, suivis d’une phase de réparations menée par le groupement, à partir de janvier 2016 et jusqu’en juin.

Des fibres de carbone pour réparer le radier

«Ces incidents font que la remise en service commerciale de la forme 10 interviendra avec un an de retard, en septembre 2016, avec des conséquences commerciales sur l’entrée en vigueur du contrat qui lie le GPMM et le Chantier naval de Marseille, l’exploitant de l’ouvrage. Nous devons également procéder à une remise à niveau de l’ancien bateau-porte, des travaux qui vont durer deux mois jusqu’en septembre» explique Alain Dormenval, chef de département à la Direction des Opérations du GPMM.

Ouvrage maritime complexe -un assemblage de caissons en béton précontraint représentant 3 600 m3 de béton haute performance, 17 km de câbles de précontrainte et un poids de 16 000 tonnes une fois mis en place-, le nouveau bateau-porte a subi un décollage de la paroi béton et une fissuration profonde au niveau du radier lors de la tension des câbles verticaux de précontrainte. Problème de ferraillage, de qualité des gaines de précontrainte, de formulation du béton ? Entreprises et maître d’ouvrage sont discrets sur les causes de cet incident du fait des enjeux économiques et des surcoûts engendrés. Les réparations ont été faites au moyen de 8 000 tresses en carbones introduites pour rigidifier l’ouvrage et de tissu de fibre de carbone appliqué sur le radier.

Des caissons construits en deux étapes

Après des travaux de finition et d’équipement sur un côté de la forme 10, le nouveau bateau-porte sera réceptionné par le port puis suivra une phase d’essais de deux mois. La date de sa mise en service n’est pas encore connue. «Ces travaux supplémentaires sont pris en charge par le groupement et nous restons dans le marché initial du bateau-porte de 13,5 millions d’euros avec des pénalités appliquées au groupement par jour de retard» confirment les responsables du GPMM.

© Grand Port Maritime de Marseille - La forme 10 vient d’être remise en eau pour tester le bateau-porte (à droite) et préparer le remorquage des caissons flottants (à gauche).

Pour les caissons qui vont reconstituer les musoirs des digues de Saumaty et du Large, leur construction a débuté en mars dernier dans la forme 10. Confiés à un groupement Bouygues TP, Bauland TP, DTP et Spac, ces ouvrages représenteront chacun 30 m de long, 15 m de diamètre, 22 m de haut, 4 500 tonnes avant lestage. Circulaires, bilobés, ils sont perforés en partie haute pour réduire la puissance des vagues. Egalement mis en eau, ils atteignent actuellement une hauteur de 12 m et l’achèvement de leur construction doit se poursuivre à flot, jusqu’en octobre. Leur échouage, à l’extrémité des digues interviendra entre septembre et décembre 2016. «Ces caissons ont des parois en béton d’un mètre d’épaisseur et ils ont été réalisés en continu, en trois semaines chacun, grâce à un coffrage glissant et à deux centrales à béton installées sur site» précise Alain Dormenval.

http://www.lemoniteur.fr/article/le-por ... r-32573555

Deme confie à Royal IHC la construction de sa drague géante « Spartacus »
Publié le 01/03/2017 15:28 | Mis à jour le 01/03/2017 15:30

Le chantier néerlandais Royal IHC construira pour le compte du dragueur belge Deme la Spartacus, une drague automotrice à désagrégateur de 164 mètres de long et de 44 180 kW de puissance installée.

C’est la plus grande puissance jamais mise à disposition de ce type de drague, assure le groupe belge, « capable de draguer jusqu’à 45 mètres de profondeur », alors que ce type de travail est pour le moment limité à 35 mètres avec les matériels existants. Cette puissance permettra d’attaquer des roches d’une dureté « jamais atteinte ». De la sorte, commente Deme, la Spartacus « ouvrira son propre marché ».

Le navire, comme les dernières commandes de Deme, est supposé conçu « au-delà des normes » environnementales. Il disposera d’une propulsion diesel et hybride. Les quatre machines principales pourront tourner au gaz naturel liquéfié, au gasoil ou au fuel marine, tandis que les deux machines auxiliaires fonctionneront en hybride GNL-diesel électrique. Les gaz d’échappement seront récupérés et produiront de l’énergie électrique.

La livraison est prévue à l’été 2019.

Alain SIMONEAU
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... gue-geante

Déconstruction d'un bateau au port de Brest

http://www.constructioncayola.com/envir ... pitule.php

sur Le Marin du 20 avril 2017

Lille ( Marcq en Baroeul )
Draguage de la Marque ( 2008 )
Matos : Cat & Liebherr ??

Chantier de Monaco : les boues de dragage arrivent à Brégaillon
Publié le 22/05/2017 11:48 | Mis à jour le 22/05/2017 13:40

Depuis la fin avril et jusqu’à la fin juin, les boues de dragage du chantier d’extension de l’anse du Portier à Monaco sont déchargées au port de Brégaillon à La Seyne-sur-Mer.

Au rythme de six escales par semaine, avec en moyenne 3 000 tonnes de chargement, trois navires du groupe belge Jan de Nul (Étoile, Sphinx et Tiger) assurent une véritable noria entre la principauté et le port varois.

CGMV, entreprise d’acconage à Brégaillon, qui appartient au cimentier Vicat, est en charge du déchargement des boues. Celui-ci a nécessité l’investissement dans cinq remorques étanches ainsi que dans une goulotte et une trémie afin que les boues ne se déversent pas dans les eaux du port. Ces sédiments dragués sont ensuite acheminés vers la plateforme voisine d’Envisan afin d’y être traités.

Cette activité particulière se combine trois jours par semaine avec le trafic régulier des remorques d’UN Roro, ce qui nécessite une certaine coordination dans la circulation des différents poids lourds.

Alain LEPIGEON

http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... bregaillon

Le chantier du projet Calais Port 2015 est à l'heure
Publié le 28/06/2017 18:16 | Mis à jour le 28/06/2017 18:17

Le chantier du projet Calais Port 2015 est à l'heure, un an après ses débuts. La drague aspiratrice à désagrégateur auto-propulsée de Jan De Nul Fernão de Magalhães vient d'achever en neuf semaines le dragage principal du bassin de l'extension nord du port de Calais.

Elle a réalisé par la même occasion le remblaiement de la plate-forme qui constituera à terme les 45 hectares de terre-plein à gagner sur la mer. La Fernão de Magalhães a déplacé pas moins de 3,4 millions de m3 de matériaux en deux mois.

Cette unité livrée en 2011 est l'une des plus efficace au monde dans sa spécialité. Longue de 138,50 m et large de 26 mètres, elle dispose de 23,5 MW de puissance installée, dont 7 MW au cutter.

Le bassin de 90 ha est dragué jusqu'à la cote marine - 11 mètres. Il ne reste qu'un dragage de finition à réaliser en phase terminale du projet. La construction de la digue principale, qui dépassera les 3 kilomètres, se poursuit. La jonction de la digue avec le perré est du projet a permis de clore l'espace à remblayer.

Le long de ce perré seront construits trois premiers postes à quai destinés à la future flotte de ferries, prévus jusqu'à 240 mètres de long. La construction du poste sud le P10, a débuté. Il faudra battre 68 pieux, et trois à quatre ducs d'albe principaux pour réaliser ce poste.

Alain SIMONEAU

http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... est-lheure

Marseille : arrivée du caissonnier « Marco Polo »
Publié le 29/08/2017 10:35 | Mis à jour le 30/08/2017 11:09

Le caissonnier Marco Polo, qui permettra à Bouygues de fabriquer les principaux éléments de béton nécessaires au chantier d’extension de Monaco est arrivé en rade de Marseille le dimanche 27 août.

Son arrivée n’est pas passée inaperçue. Chargé sur le transporteur de colis lourd Sun Rise, le caissonnier construit en Pologne mesure 56 mètres de long, 50 mètres de large et 27 mètres de haut.

L’outil, qui sera installé dans les bassins est du port de Marseille, permettra à Bouygues TP de fabriquer les dix-huit caissons qui constitueront la ceinture de protection du nouveau quartier de l’anse du Portier à Monaco. Une extension de six hectares réalisée sur la mer.

La construction des caissons de 27 mètres de haut d’un poids de près de 10 000 tonnes doit débuter en septembre. Ils seront stockés à flot dans le bassin Léon Gourret puis remorqués, normalement à partir de mars 2018, vers la principauté qu’ils rejoindront après deux ou trois jours de mer.

http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... marco-polo

Le chantier de Calais port 2015 en ligne avec les prévisions
Publié le 25/09/2017 14:45

La Société des ports du détroit (SPD) construit actuellement une extension du port de Calais gagnée sur la mer, au nord du port actuel.

La première phase comprendra un bassin de 90 hectares protégé par 3 kilomètres de digue, 65 hectares de terre-pleins dont 45 gagnés sur la mer, et trois postes d’accueil de ferries pour de nouvelles unités de 230 mètres de long.

Les travaux sont menés depuis juin 2015 par un consortium constitué autour de Bouygues construction, Spie Batignolles et Jan De Nul. Aujourd’hui, près d’un tiers de la digue principale est visible hors de l’eau et la quasi-totalité de ses fondations sous-marines sont achevées. Les perrés est et ouest permettant de délimiter les nouveaux terre-pleins sont construits.

Le dragage du bassin est réalisé pour l’essentiel, et les produits de ces dragages ont remblayé les terre-pleins. Le battage des pieux pour la réalisation du P10, le premier des trois nouveaux postes à quai pour ferries est achevé. La digue poursuit son avancée vers l’ouest.

Alain SIMONEAU

vidéo
L'avancement du chantier - Août 2017

http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... previsions

Une digue en enrochement pour Sangatte



Par la rédaction le 16 octobre 2017

Depuis février dernier, Spie batignolles nord reconstruit la digue de Sangatte, altérée par une vague successive d’intempéries. Le nouvel ouvrage de protection est construit en enrochement sur 2,4 km.

L’ancienne digue s’étend sur 1,8 km et se compose de 3 constructions réalisées à différentes périodes : une grande digue de 420 m datant de 1598, une nouvelle digue de 530 m datant de 1864 et une digue béton de 1 420 m datant de 1930. La nouvelle digue recouvrira intégralement l’ancienne bien que sensiblement identique, à l’exception de l’effacement d’un point singulier autour d’un blockhaus de la Seconde Guerre Mondiale et l’ajout en tête d’une dalle de circulation technique de 4 m de large en béton armé.

La totalité des blockhaus présents dans l’emprise du chantier sera démoli et 4 000 pieux en bois disposés sur l’estran, répartis sur 19 rangées de pieux, seront remplacés.

Crédit photo : Jérémy HOBART – DRONE 62

https://www.constructioncayola.com/infr ... res_171019

sur Le marin du 28 09 2017

sur Le Marin du 12 10 2017

sur Le marin du 19 10 2017

Extension du port de Monaco: caissonnier flottant.

https://www.meretmarine.com/fr/content/ ... -en-action