Lettre ouverte de Stéphane Durin.
Citation:
Voilà comment je définis, moi Stéphane DURIN, la situation incroyable que vit LA PYRENEENNE. Au travers de cette mise au point, je souhaite rétablir l’exactitude des faits qui ont amenés la société jusqu’à la liquidation. Ceci afin d’éviter à certains de colporter n’importe quoi et à d’autres de se cacher derrière de fausses excuses pour éviter de trouver des solutions.
1) Attribution du marché
- Conforme aux appels à candidatures
- Conforme aux appels d’offres
- Par conséquent, l’attribution du marché a été validé par la SNCF.
2) Résultat de l’appel d’offre
- Les prix de l’entreprise correspondent aux prix du marché. Pour preuve il existe une différence de seulement 1% du marché global sur la concurrence.
3) Réalisation du chantier
- Le chantier a été livré en temps et en heures, sans réserve, avec en prime les félicitations de la SNCF, s’il vous plait (une copie du courrier est à votre disposition)
- Rappelons les efforts héroïques de l’ensemble du personnel de l’entreprise pour réaliser l’exploit de livrer à temps. Ceci au prix de sacrifices (nombreuses heures supplémentaires, congés d’été annulés …)
- Sans oublier les nombreuses démissions dues au stress et à la pression que mettait la SNCF pour livrer à temps.
4) Travaux supplémentaires
- Le projet initial ne correspond pas aux travaux réalisés. Ces modifications ont engendré un surcoût de 10,9 millions d’euros.
- Pour preuve 120 prix nouveaux ont été rajouté au marché initial.
- Pour info ce problème de surcoût ne concerne pas seulement LA PYRENEENNE,
- voici un exemple parmi tants d’autres : dans le cadre de l’aménagement du plan rail sur l’Ariège, le marché initial était de 12 millions d’euros, SNCF/RFF a versé 7,5 millions d’euros pour des travaux supplémentaires …. Ça vous rappelle quelques choses ?
5) Cause de la mise en liquidation
- A ce jour, aucune analyse des réclamations n’a été traitée. Ceci malgré le protocole du 6 avril signé par la SNCF,RFF, EIFFAGE et LA PYRENEENNE, s’engageant a instruire le dossier pour le 25 mai.
- Le non versement de 626 000 euros de la société LA FOREZIENNE (filiale d’EIFFAGE) sur le chantier de la RN 88.
6) Carnet de commande
- Un temps évoqué lors des soit disantes négociations, un éclaircissement doit être apporté. Avant le non paiement de LA FOREZIENNE, la majorité du personnel été affecté sur le chantier de la RN 88, le reste était sur les autres chantiers. L’entreprise avait devant elle au moins 6 mois de travaux en prévisions.
- Etant en redressement judiciaire il était impossible de répondre aux marchés publics ce qui représente 80 % du chiffre d’affaires de l’entreprise.
7) Rôle des politiques
- Malgré les nombreuses sollicitations auprès des politiques régionaux (qui finance le projet à hauteur de 76%) et nationaux (qui avait un pouvoir direct sur SNCF et RFF) aucun n’a pu apporter une solution à un problème pourtant simple à régler.
- Depuis l’entretien du 2 juillet avec Mr PALACIN, conseiller du ministre du redressement productif de Mr MONTEBOURG, l’entreprise n’a aucune nouvelle alors qu’ils avaient promis qu’un solution serait trouvée avant le 17 juillet.
- Que dire du commissaire du redressement productif midi-Pyrénées, Mr CASTAGNAC, qui reçoit le 16 juillet (au prix d’un sitting devant la préfecture) une délégation du personnel pour s’entendre dire qu’il ne sait rien !!!
- Ce mutisme s’apparente a du mépris, voilà tout.
- En pleine cassure sociale c’est bien l’état qui a tué une PME et ses 85 salariés sans oublier les sous traitants.
Voici 10 questions qui vous feront surement réagir
- Pourquoi ce mutisme du ministère du redressement productif ?
- Dans quel but le conseil régional propose un tour de table une fois la liquidation prononcée ?
- De quel droit la SNCF et RFF ne respectent pas les protocoles ?
- Quel a été le véritable rôle du co-traitant, EIFFAGE ?
- A qui profite cette escroquerie ?
- Qui récupérera la réclamation de 10,9 millions d’euros ?
- Pourquoi nommer un expert après la liquidation ? alors que la pyrénéenne le réclame depuis 10 mois
- Pourquoi lors des différentes négociations organisées par la médiation nationale, la pyrénéenne n’a jamais été invitée ?
- Qu’est ce qui est plus rentable ? Payer le chômage à 85 personnes ou verser 10,9 millions d’euros à une PME ?
- Qui fera les prochains travaux pour le compte de SNCF et RFF ?
De là à penser qu’il y ait un Dédé la Saumure dans la région serait trop facile, en plus il n’y a pas de CARLTON à Toulouse…
Trêve de plaisanterie, j’attends vos réponses, peut être qu’elles pourront aider nos chers décideurs.