Loulou_38 a écrit:
Si tu me dit que 15cm suffisent dans l'argile
ce n'est pas vraiment celà.
Pour avoir quelquechose de solide et durable dans le temps, tu mets 20 cms de grave 0/80 par dessus ton géotextile (marque "Bidim" par exemple) et 10 cms de grave 0/31.5, ce qui va te faire un apport de 50 m3 de 0/80 et 25 m3 de 0/31.5.
Pour le compactage, utilises ce que l'on appelle dans le "jargon TP", un compacteur autoporté type 100 ou 120 (càd Bomag BW100 ou 120, ou Dynapac CC102 ou CC102 : les loueurs savent ce que c'est).
Cette épaisseur est subjective, car elle peut varier énormément suivant la nature de ton sol (et là, il faut être sur site pour s'en rendre compte et affiner les épaisseurs)
Concernant la pelle, tout dépend des travaux : une 2T5 avec godet de 60 (grand godet) et surtout godet de curage (à préciser au loueur) vont très bien
Autre point important : attention à la qualité du 0/80 et du 0/31.5: suivant les carrières, tu as du "bon" et du moins bon avec un peu de pourcentage d'argiles naturelles; et si par hasard, il se met à pleuvoir, tu laisses tomber le chantier, et tu attends que le sol et les matériaux soient "secs", sinon, tu recommenceras le travail avec des purges à faire.
N'oublies pas également de faire une implantation avant la mise en oeuvre de l'empierrement.
Pour te faciliter le travail, le jour où tu te fais livrer les granulats, il faut déjà avoir étendu le géotextile (Bidim) sur une bonne partie; ensuite, et c'est à demander à la carrière (et suivant la place et les prix de livraison): fais toi livrer par des camions 6*4 en leur demandant d'étaler sommairement leur chargement (au lieu de faire un "gros tas").
Penses aussi à "étaler" tes livraisons par rapport à tes capacités et ton personnel.
Vu que ce n'est pas de la "finition", penses à être, par rapport aux différents niveaux de tes seuils (portail, entrée de garage ....), au moins 5 cms en dessous (pour la pose future et éventuelle d'un enrobé par exemple) : celà te fera moins de travail dans le futur.
Tout ceci n'est que subjectif, rien ne vaut de voir la réalité sur place.