Démolition de navires : un quatrième site français agréé au Trait
Publié le 10/01/2018 17:47 | Mis à jour le 11/01/2018 17:27
C’est sur le site hautement symbolique de l’ancien chantier naval du Trait éteint depuis 1972 qu’une nouvelle activité de démantèlement des navires doit démarrer.
Remis à niveau, avec notamment la réalisation d’une dalle en béton de 1 400 m3 et l’installation de trois cuves de récupération des résidus d’hydrocarbures, ce site en bord de Seine appartenant à la société rouennaise Demofer (Petit-Couronne) a obtenu, le 11 décembre, l’agrément de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement du logement (Dreal) de Normandie.
Elle lui permet d’intégrer la liste des dix-huit sites européens déjà agréés pour ce type d’activité. Sous son appellation commerciale Demonaval Recycling, il s’agit du 4e site français agréé après Gardet et De Bezenac au Havre (anciens chantiers ACH), les Recycleurs bretons (port de Brest) et le grand port maritime de Bordeaux.
L’agrément permet de viser des navires jusqu’à 140 mètres de long qui pourront être traités sur les deux slipways équipés d’un treuil de tirage pour ramener les bateaux à sec au fur et à mesure de leur allégement.
Voisin immédiat de l’usine Technip, qui réalise les conduites flexibles utilisées dans l’offshore pétrolier, la nouvelle entreprise vise les navires de commerce et militaires, maritimes et fluviaux, mais aussi les bateaux de plaisance pour lesquels la filière de recyclage reste encore très insuffisante. Sa capacité annuelle autorisée est de 15 000 tonnes de ferraille récupérées, soit l’équivalent de la capacité autorisée de l’autre site normand du Havre.
Frédérick AUVRAY
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