Il est dit dans cet article que les travaux sont dans les temps et que le tronçon actuellement en travaux devrait bien ouvrir d'ici la fin de l'année. Pour ce qui est du dernier tronçon entre Chantenay et Villeneuve ne devrait pas ouvrir avant mi voir fin 2025 (alors que lors de la signature du CPER en 2015 on parlait de 2020

).
le JDC a écrit:
RN7 à 2X2 voies
Le tronçon entre Saint-Pierre-le-Moûtier et Chantenay-Saint-Imbert en service à la fin de cette année
Publié le 15/05/2022 à 08h55
La mise à 2X2 voies de la RN7 se poursuit dans la Nièvre. Nous sommes allés sur ce chantier qui pèse près de 92 millions d’euros. La portion de Chantenay-Saint-Imbert doit être mise en service à la fin de cette année. Quant à celle qui mène jusqu’à la limite du département de l’Allier, l’échéance annoncée est pour la fin 2025. Un chantier attendu, sur cette nationale où le trafic, de voitures et de poids lourds, est très dense.
La plus longue route nationale de France chantée par Charles Trénet poursuit sa mue pour être mise à 2X2 voies, soit en autoroute (A.77), soit en voie express avec une vitesse limitée à 110 km/h.
Dans ce cadre, un important chantier est en cours dans la Nièvre entre Saint-Pierre-le-Moûtier et Chantenay-Saint-Imbert, financé à 70 % par l’État, 15 % par le Département et 15 % par la Région Bourgogne Franche-Comté. Coût : 34,55 millions d’euros. S’y ajoutent 12 millions d’euros pour la section, terminée, entre Moiry et Saint-Pierre-le-Moûtier et 45 millions d’euros pour la portion qui, à partir Chantenay-Saint-Imbert mènera jusqu’au département de l’Allier.
Cette dernière somme est apportée par l’État dans le cadre du plan France Relance. Finalement, c’est donc une enveloppe de 91,55 millions d’euros qui est débloquée pour finances ces travaux. « Quand un euro est mis sur l’opération, l’État apporte 70 centimes et les deux collectivités réunies 30 centimes », souligne Jérôme Vouland, chef de service adjoint transport-mobilité à la Dréal Bourgogne Franche-Comté, maître d’ouvrage de l’opération pour le compte de l’État.
Centrale à enrobé au GPL
Les travaux du tronçon entre Saint-Pierre-le-Moûtier et Chatenay-Saint-Imbert sur lequel nous sommes allés sont bien avancés. « Les terrassements sont faits, ainsi que les ouvrages d’art et autres passages à faune. La centrale à enrobé, qui fonctionne au GPL (gaz de pétrole liquéfié), pour la route elle-même, devrait s'installer à partir de fin mai et restera en place trois semaines sur site. Ces enrobés doivent être posés en juillet et septembre », précise Jérôme Vouland. Si tout se passe bien, cette section devrait être ouverte courant décembre 2022. « Elle le sera après une inspection préalable à la mise en service. Inspection qui doit définir si quelques petits travaux correctifs sont nécessaires. »
L'enrobé de l'ex-RN7 concassé et réutilisé
Sur le chantier, accompagnés par Ken Mottin, chef de projet à la Direction interdépartementale des roues Centre-Est qui assure la maîtrise d’œuvre, nous avons pu mesurer l’ampleur de la mue de la RN7.
Le pont tout neuf qui permet, par exemple en venant du Veurdre (Cher), via un rond-point, de rejoindre le bourg de Chantenay, en est une illustration.
À cet endroit, le terrain a été creusé. 300.000 m³ de matière ont été enlevés. Au final, cette seule portion de 2X2 voies se retrouve 6 à 8 mètres plus bas que l’ancienne RN7. Et ce volume a été étalé autour de l’axe.
Pour de tels travaux, rien n’est laissé au hasard, notamment pour protéger la faune et la flore, une forme d’économie circulaire est également appliquée.
Ainsi, l’enrobé de l’ex-RN7 a été concassé et traité. Il entre dans la composition des 22 centimètres de couches qui servent à supporter celle de roulement... 2,5 centimètres d’épaisseur « et elle n’est composée que d’enrobé neuf », insiste Ken Mottin.
Sur ce chantier, c’est l’entreprise dijonnaise Roger Martin qui est mandataire principal. À ses côtés, on trouve Merlot TP (Mesves-sur-Loire dans la Nièvre), essentiellement pour les enrobés et SNCTP (groupe Roger Martin), pour les ouvrages d’art.
Limite du département de l'Allier
Pour ce qui est de la section entre Chantenay-Saint-Imbert et la limite de l’Allier, deux marchés seront attribués. Le premier porte sur les ouvrages d’art et ouvrages hydrauliques. Le second concerne l’assainissement, le terrassement et la chaussée. Sa mise en service est prévue entre la moitié et la fin de 2025.
À un horizon que les professionnels estiment entre quinze et vingt-cinq ans, les usagers auront, en autoroute ou voie express, une 2X2 voies depuis l’A.86 jusqu’à l’A.89 entre Clermont-Ferrand et Lyon en passant par l’A.77.
Denis Chaumereuil
https://www.lejdc.fr/chantenay-saint-im ... _14129262/